PROGRAMME CYCLOSPORTIVE 2008




Nous serons présents sur les cyclosportives suivantes (liste non exhaustive):

Le Dimanche 24 Février :
La jacques Gouin

Le Dimanche 06 avril:
la 77
Le Dimanche 20 Avril:
La côte Picarde



Le samedi 31 Mai:
La Chiappucci
Le Dimanche 6 juillet :
les copains (la forezienne)[à confirmer]



Le Dimanche 20 juillet :
Grandfondo Pinarello (italie) [à confirmer]
http:/www.granfondopinarello.com/



Le dimanche 07 septembre:
Les ballons vosgiens [à confirmer]
http://lesballonsvosgiens.free.fr/index.php?lng=fr


le xx Septembre :
La Ronde Picarde
http://www.sportcommunication.com/

Le Mardi 11 Novembre:
la belle Martinique [à confirmer]

les corticoïdes ont dépassé le cannabis....


Loin d'accabler les sportifs convaincus de dopage, Bernard Brunet, médecin et responsable de l'antenne médicale de Prévention et de Lutte contre le Dopage de Lyon, les met en garde contre les dangers des substances interdites et s'insurge contre la pression et le rythme qu'on leur impose.

Bernard Brunet, médecin et responsable de l'antenne médicale de Prévention et de Lutte contre le Dopage de Lyon "Un traitement local à la cortisone de quelques jours peut suffire à provoquer une baisse des sécrétions de plusieurs semaines"

Quelles sont les substances dopantes les plus utilisées par les sportifs ?

Aujourd'hui, ce sont les corticoïdes qui ont dépassé le cannabis. Les glucocorticoïdes sont des anti-inflammatoires avec une composante hormonale. Ils se substituent au cortisol, l'hormone naturelle contre le stress physique. C'est donc un stimulant psychique et un euphorisant. Le cannabis est un psychotrope qui a une action sur l'humeur. Il abaisse la vigilance et notre perception des peurs, du stress, du danger.


Les sportifs cherchent donc davantage une aide psychique qu'une amélioration de leurs performances ?


Cela dépend. Pour augmenter la force et la masse musculaire, il y a les anabolisants. Pour favoriser les transport de l'oxygène dans le sang, il y a l'EPO, les transfusions sanguines et les oxygénateurs [ndlr : médicaments utilisés chez les personnes âgées pour faciliter la circulation sanguine].
Le cannabis n'a en effet aucun avantage en terme de performance. Mais il est interdit dans la plupart des Fédérations car il est dangereux, surtout pris à hautes doses.

Quels sont les dangers à se doper pour le sportif ?

Il existe un danger immédiat, avec les stimulants cardiaques par exemple. Le sportif risque une fibrillation et un arrêt cardiaque. Le risque peut aussi survenir à l'arrêt du traitement. Les glucocorticoïdes se substituent par exemple à l'hormone naturelle, et le sportif se retrouve alors en insuffisance surrénale [qui augmente les risques en cas de traumatisme et d'infection]. Un traitement général à la cortisone ou des infiltrations pendant quelques jours peuvent suffire à provoquer une baisse des sécrétions de plusieurs semaines.
C'est pourquoi je trouve illogique la réglementation actuelle, qui autorise les corticoïdes à l'entraînement, mais les interdit en compétition. Aujourd'hui, des études ont bien montré la dangerosité de ce produit.

Combien de temps après la prise de produits illicites peut-on en retrouver des traces ?


Dans le sang ou dans l'urine, la molécule reste au maximum quelques heures. Certaines molécules comme le cannabis sont stockées dans la graisse, et y restent plusieurs semaines. Certaines substances qui passent par le foie sont transformées en métabolites et stockées pendant une longue période. On peut ainsi retrouver des traces d'anabolisant dans les cheveux plusieurs mois après la prise de ce produit.

Comment améliorer les contrôles ?

Comme les contrôles ne portent que sur l'urine ou le sang, il est facile pour un sportif de se doper à l'entraînement et d'arrêter quelques jours avant la compétition. On peut envisager des contrôles salivaires ou des ongles et des cheveux, mais on ne pourra jamais prélever un échantillon de graisse !
De nouvelles études arrivent à mieux détecter des groupes de molécules, mais pas à en cerner une en particulier. On a donc une forte présomption de dopage, et pas une certitude, ce qui est insatisfaisant sur le plan juridique.
Pour moi, la meilleure prévention consisterait à faire plus de contrôles inopinés pendant les périodes d'entraînement et tout au long de l'année. Une amélioration de la réglementation a déjà été conduite en ce sens par le CIO : toute la période des Jeux Olympiques de Turin a été considérée comme "compétition", et plus seulement le temps même de l'épreuve.
"Le dopage est d'abord lié à une charge de stress et d'angoisse : c'est le sportif qui ne sait pas dire non"

Certains sports comme le cyclisme sont-ils plus exposés que d'autres au dopage ?

Concernant le cyclisme, je pense qu'il s'agit plus d'un problème culturel. Comme il y a eu de grosses affaires, les médias se focalisent dessus. Il est probable que si on faisait autant de contrôles dans d'autres sports, on trouverait autant de cas positifs. Tous les sports sont susceptibles d'être touchés, car le dopage est d'abord lié à une charge de stress et d'angoisse : c'est le sportif qui est en situation de faiblesse et ne sait pas dire non.
Ceci dit, je pense que les sports collectifs sont moins exposés. En football, par exemple, le joueur a la possibilité d'être remplacé, et le jeu fait autant appel à la tactique et la finesse qu'à l'endurance.

Un sportif peut-il encore correctement se soigner, avec toutes les restrictions des produits dopants ?

Bien sûr. Je déplore d'ailleurs la tendance actuelle à vouloir guérir toutes les maladies ou blessures à coups de médicaments. Pour certains sportifs, les fins de saisons sont dramatiques. Une lésion bénigne qui aurait pu se rétablir en quelques jours peut devenir chronique si on force dessus. Je rappelle que dans la panoplie des traitements disponibles, il y a le repos. 10 jours d'arrêt n'entament en rien les performances, et on n'a pas besoin de recourir à des produits interdits

DE RETOUR AVEC UNE 16 EME PLACE ET UN RHUM(E)





Première expérience cycliste tropicale sous les couleurs de POUR LE SPORT CLEAN.

Acceuil merveilleux et chaleureux des cyclistes Martiniquais qui sont de véritables passionnés de ce sport. Nos messages et notre équipement ont sucités de l'interêt tout particulièrement pour le club local MADININA BIKE.

En tout cas notre maillot n'est pas passé inaperçu pour sa première sortie.



Au départ plus de 300 cyclistes se sont lancés sur les 3 parcours. Le temps été trés chaud et aprés un début de parcours plutôt plat (tout est relatif en Martinique !!!) dés le Robert les difficultés se sont accumulées : les mornes (côtes ) particulièrement raides et nombreux jallonaient le parcours jusqu'à l'arrivée au Lamentin.Un véritable enfer..



@ suivre..........