PROJET DE TEE SHIRT POUR LE SPORT CLEAN


POUR LE SPORT CLEAN SOUS LE PALMIERS


Nous serons présents sur la Cyclosportive organisée par la FFC " La Belle Martinique" qui se déroulera le 11 Novembre . Ce sera l'occasion pour nous d'assurer la promotion de notre action et d'étrenner nos tout nouveaux équipements siglés NO DOPING / POUR LE SPORT CLEAN.

Le but pour nous étant qu'un maximum de sportifs puissent porter notre logo et notre charte graphique. Prochainement sur le blog nous vous proposerons d'acquérir notre maillot ainsi que du merchandising afin de soutenir notre cause et que puissiez vous aussi assurer avec nous la promotion d'un "sport propre"

L'union fait la force...

Nous comptons sur votre soutient.

UN PASSEPORT BIOLOGIQUE CONTRE LE DOPAGE








A l’issue de la Rencontre internationale contre le dopage dans le cyclisme, le 23 octobre, Roselyne Bachelot, Richard Pound, président de l’Agence mondiale antidopage, et Patrick Quaid, président de l’Union cycliste internationale, ont annoncé la mise en place du passeport biologique.

Ce projet novateur est destiné à détecter indirectement l’usage de substances ou de méthodes dopantes. Contrairement à la détection couramment pratiquée, qui isole dans le sang ou l’urine du sportif la molécule interdite, la détection indirecte doit permettre de déceler des conduites dopantes sans recherche de substances.

Le passeport sanguin se fonde sur l’observation d’évolutions anormales des données biologiques individuelles.

Il permettra, ainsi, de détecter plus facilement les produits dopants qui échappent aux méthodes de détection classiques en instaurant un suivi sanguin individualisé.
Il devrait être présent dans les pelotons dès janvier 2008 et, à terme, être étendu à l’ensemble des disciplines. La mise en oeuvre de ce dispositif, essentiel à la lutte contre le dopage, permettra de donner un nouveau départ au Tour de France 2008.

DOPAGE : AMATEURS DANS LE COLLIMATEUR




Quand on dit dopage, on pense : Tour de France, athlétisme et de façon générale, sportifs de haut niveau. Pourtant le dopage touche également les amateurs. Si les accros de la gonflette sont souvent montrés du doigt, ils ne sont pas les seuls consommateurs de créatine et autres stéroïdes…


Selon une enquête de la commission européenne, publiée en mai 2002, et réalisée en Belgique, en Allemagne, en Italie et au Portugal, 6 % des amateurs de clubs de fitness reconnaissent utiliser régulièrement des produits pour améliorer leurs performances.


Les body builders montrés du doigt Les consommateurs qui se recrutent dans tous les milieux (actifs, élèves, étudiants) sont ceux qui fréquentent le plus assidûment les clubs de remise en forme. D’après la commission européenne, cela confirme les résultats de précédentes études nationales montrant de fort taux de dopage chez les body builders, une population bien spécifique dont l’unique but est d’accroître toujours et encore la masse musculaire. Pour Patrick Joly, directeur des clubs au Gymnase Club, la mode culturiste a vécu. “Dans les années 80, explique-t-il, quand les clubs de fitness ont commencé à s’ouvrir en France, nombre de pratiquants étaient de fervents adeptes du body building, donc potentiellement intéressés par le dopage. D’un point de vue éthique mais aussi commercial, le body builder n’est pas un bon client : en s’entraînant tous les jours il abîme les machines et il fait peur au reste de la clientèle.


Pour nous, le meilleur moyen de lutter contre le dopage a été de nous séparer de ce type de clientèle. Depuis 1996, les espaces poids libres ont été réduit et les haltères de plus de 20 kilos supprimées”. La plupart des grosses enseignes de salles de sport ont suivi la même politique et en France les culturistes, accusés bien souvent de “dealer” les dopants dans les vestiaires, se sont orientés vers des petites salles spécialisé dans le body building.


Une société dopée


Mais résumer le dopage au body-building serait un peu court. Pour Gérard Nicolet comme pour Yves Hervouet des Forges, tous deux médecins du sport, le dopage est un phénomène de société. Le recours à des substances, des médicaments pour améliorer ses performances, réduire son anxiété, etc. s’est massifié et pour certains, notamment les jeunes, est entré dans les moeurs. D’autant, note Gérard Nicolet, que “le rapport au corps a évolué ; l’entretenir, le sculpter, le muscler et ce le plus vite possible avec un maximum d’efficacité devient une quête plus fréquente”. Dans ces désirs de résultats rapides, le recours à une aide extérieure peut prendre les couleurs d’une solution idéale. Si l’on regarde du côté des Etats-Unis, le dopage s’est fait une place de choix dans la société : à 11 ans, 11 % des garçons prennent régulièrement des stéroïdes !


Le passage au dopage peut passer par des produits en apparence anodins. Si les compléments alimentaires et les barres protéinées ne sont pas des produits interdits ce sont des portes vers le dopage. Sur les sites Internet et dans la presse spécialisée, ils sont noyés sous une multitude d’autres produits : à titre d’exemple la commission européenne a répertorié en Allemagne une quinzaine de sites proposant des compléments alimentaires, des diurétiques, etc. et des anabolisants présentés sous 250 dénominations différentes. Et ces produits peuvent contenir des substances illicites ou toxiques. Par exemple explique Yves Hervouet des Forges “on a retrouvé dans certains suppléments protéinés des protéines d’origine animale qui contenaient du prion”. “De même, complète Gérard Nicolet, on estime qu’environ 1/3 des produits à base de créatine contiennent, sans en faire mention, des anabolisants”.

Vers une nouvelle réglementation ?


Pour faire le ménage dans cet immense bazar virtuel, la commission européenne préconise différentes mesures : un étiquetage adéquat des produits afin que les utilisateurs soient conscients des dangers du dopage, la prise de contact des pouvoirs publics avec les responsables des moteurs de recherche pour rendre plus difficile l’acquisition des produits dopants et un énorme travail d’information afin de freiner chez les sportifs amateurs le recours aux compléments alimentaires. Des mesures qui soutiendraient les actions menées sur le terrain par les clubs et les fédérations. "Par exemple, explique Yves Hervouet des Forges, la Fédération de judo a choisi depuis une dizaine d’années de densifier l’encadrement médical des jeunes. Les jeunes ne sont jamais livrés à eux-mêmes, il y a toujours un kiné, un médecin qui les accompagne. Tout est fait pour qu’ils n’aillent pas chercher une solution à l’extérieur. Et en cas de contrôle positif c’est l’exclusion immédiate".


Le hit parade des dopants


Le cannabis : En France plus de la moitié des jeunes de 18 ans l’ont déjà expérimenté et les sportifs n’échappent pas à leur règle. Dans leur esprit il ne s’agit pas d’un produit dopant pourtant le cannabis figure sur la liste des substances et des méthodes dopantes interdites. En effet, le cannabis agit sur le système nerveux central et contribue à effacer les signaux d’alerte comme la douleur ;


Les corticoïdes : accessibles sur ordonnance, les corticoïdes diminuent la douleur et provoque une légère euphorie... de quoi vaincre ses limites et continuer sans peine l’entraînement. Mais son utilisation fragilise tendons et muscles, et provoque troubles cardiovasculaires et ulcères ;


Les anabolisants : ils augmentent la masse musculaire et l’agressivité. Ils perturbent la libido, sont à l’origine de nombreuses complications hépatiques et peuvent provoquer des accidents cardiaques ;


L’EPO : plus difficile à trouver l’EPO est clairement utilisée pour gagner des compétitions. Si de nombreux professionnels, notamment dans le cyclisme, l’ont consommée, elle circule également chez les sportifs amateurs de haut niveau, présente dans des disciplines où il y a peu de professionnels. En augmentant les globules rouges, L’EPO booste les performances mais le coeur et les articulations peuvent craquer ;


L’hormone de croissance : elle favorise une diminution de la masse grasse et agit sur le muscle, un peu à la façon d’un anabolisant. Elle crée des troubles glycémiques et favorise un accroissement de la taille du menton, des mains et des pieds.Un soutien des jeunes sportifs au quotidien, une identification plus claire des produits, un accès plus difficile aux dopants et une information sérieuse sur les risques du dopage... devraient permettre de freiner le dopage chez les sportifs amateurs.
Hélène Huret

LISTE ET CLASSE DES PRODUITS DOPANTS

Liste détaillée des produits (substances et marques commerciales)

Stimulants

Amineptine, amfépramone, amiphénazole, amphétamine, bambutérol, bromantan, caféine, carphédone, cathine, cocaïne, cropropamide, crotétamide, éphédrine, étamivan, éthylamphétamine, étiléfrine, fencamfamine, fénétylline, fenfluramine, formotérol, heptaminol , méfénorex, méphentermine, mésocarbe, méthamphétamine, méthoxyphénamine, méthylènedioxyamphétamine, méthyléphédrine, méthylphénidate, nicéthamide, norfenfluramine, parahydroxyamphétamine, pémoline, pentétrazole, phendimétrazine, phentermine, phényléphrine, phénylpropanolamine, pholédrine, pipradol, prolintane, propylhexédrine, pseudoéphédrine, reprotérol, salbutamol, salmétérol, sélégiline, strychnine, terbutaline, et substances apparentées par leurs effets pharmacologiques ou leur structure chimique.

Marques Caféïne : CephylStrychnine : CephylSalbutamol : Ventoline

Narcotiques

Buprénorphine, dextromoramide, diamorphine (héroïne), hydrocodone, méthadone, morphine (une concentration supérieure à 1 microgramme par millilitre d'urine est considérée comme un résultat positif.), pentazocine, péthidine, et substances apparentées par leurs effets pharmacologiques ou leur structure chimique. Marques
Agents anabolisants Substances 1. Stéroïdes anabolisants androgènesAndrostènediol, androstènedione, boldénone, clostébol, danazol, déhydrochlorméthyltestostérone, déhydroépiandrostérone (DHEA), dihydrotestostérone, drostanolone, fluoxymestérone, formébolone, gestrinone, mestérolone, métandiénone, méténolone, méthandriol, méthyltestostérone, mibolérone, nandrolone, 19-norandrostènediol, 19-norandrostènedione, noréthandrolone, oxandrolone, oxymestérone, oxymétholone, stanozolol, testostérone, trenbolone, et substances apparentées par leurs effets pharmacologiques ou leur structure chimique.
2. - Bêta-2 agonistesBambutérol, clenbutérol, fénotérol, formotérol, reprotérol, salbutamol (*), salmétérol (*), terbutaline (*), et substances apparentées par leurs effets pharmacologiques ou leur structure chimique.

Marques Pantestone

Diurétiques

Acétazolamide, acide étacrynique, bendrofluméthiazide, bumétanide, canrénone, chlortalidone, furosémide, hydrochlorothiazide, indapamide, mannitol (le mannitol est interdit en injection par voie intraveineuse.), mersalyl, spironolactone, triamtérène, et substances apparentées par leurs effets pharmacologiques ou leur structure chimique. Marques
Hormones peptidiques Substances 1. - Gonadotrophine chorionique (hCG) ;2. - Gonadotrophines hypophysaires et synthétiques ;3. - Corticotropines (ACTH, tétracosactide) ;4. - Hormone de croissance (HGH) ;5. - Facteur de croissance analogue à l'insuline (IGF-1), et tous les facteurs de libération respectifs ainsi que leurs analogues ;6. - Erythropoïétine (EPO) ;7. - Insuline,sauf lorsqu'elle est administrée pour traiter les diabètes insulino-dépendants.
Une notification écrite des diabètes insulino-dépendants par un endocrinologue ou un médecin d'équipe est nécessaire.

Marques (entre parenthèses : nom du laboratoire fabricant) EPO : Eprex (Janssen-Cilag), NeoRecormon (Roche), ErantinHormones de croissance : Saizen, Somatropine


Dopage sanguin

Principe Le dopage sanguin est l'administration à un athlète de sang, de globules rouges, de transporteurs artificiels d'oxygène ou de produits sanguins apparentés.
Manipulation pharmacologique, chimique et physique Principe La manipulation pharmacologique, chimique et physique est l'utilisation de substances et de procédés qui modifient, tentent de modifier ou risquent raisonnablement de modifier l'intégrité et la validité des échantillons utilisés lors des contrôles de dopage. Parmi ces substances et méthodes figurent entre autres la cathétérisation, la substitution ou l'altération des échantillons, l'inhibition de l'excrétion rénale, notamment par le probénécide et ses composés apparentés, et la modification des mesures de la testostérone et de l'épitestostérone, notamment par l'administration d'épitestostérone (*) et de bromantan. L'utilisation des diurétiques et substances apparentées par leurs effets pharmacologiques ou leur structure chimique est interdite.* Une concentration d'épitestostérone supérieure à 200 nanogrammes par millilitre d'urine doit faire l'objet d'examens identiques à ceux prévus au I-Classe C-1 pour la testostérone.


Corticostéroïdes

Principe Ces substances, issues du cholestérol, permettent de mieux mobiliser les protéines et les graisses et de diminuer les réponses inflammatoires et immunitaires, elles permettent ainsi aux sportifs de reculer les sensations de douleur et de fatigue.L'administration par inhalation et par voies anale, auriculaire, dermatologique, nasale et ophtalmologique n'est pas interdite.Les injections locales et intra-articulaires de corticostéroïdes ne sont pas interdites mais, lorsque le règlement d'une autorité responsable le prévoit, une notification peut s'avérer nécessaire. Substances Cortisone, cortisol

Marques Kenakort


Bêta-bloquants

Substances Acébutolol, alprénolol, aténolol, bétaxolol, bisoprolol, bunolol, labétalol, métoprolol, nadolol, oxyprénolol, propranolol, sotalol, et substances apparentées par leurs effets pharmacologiques ou leur structure chimique. Marques



Effets recherchés et effets secondaires

Stimulants Effets recherchés Accroissement de l'activité cérébrale, réduction de la fatigue, volonté exacerbée, confiance accrue, euphorie. -

Cas des dilatateurs et broncho-dilatateurs (Ex : Ventoline) : dilatation des vaisseaux, amélioration du rendement cardiaque, accroissement de la capacité respiratoire, effet de coup de fouet.-

amphétamines : Euphorie, suppression de la sensation de fatigue. Effets secondaires Troubles cardiovasculaires, neurologiques et psychiatriques (agressivité, nervosité) ; tension élevée, épuisement, insomnie, accoutumance.-

dilatateurs et broncho-dilatateurs (Ex : Ventoline) : accélération du rythme cardiaque, maux de tête, troubles digestifs, hypertension artérielle, nausées.

amphétamines : Défaillances cardiaques, troubles psychiatriques, altération des facultés de jugement, multiplication des blessures, accoutumance, crampes, insomnies, vertiges. (Les amphétamines sont à l'origine de la mort de Tom Simpson dans le Tour de France 1967).
Narcortiques Effets recherchés Réduction de la douleur, effet euphorisant. Effets secondaires Troubles de l'humeur, perturbation de la concentration et de la coordination, dépendance, mort par overdose.

Agents anabolisants Effets recherchés - Stéroïdes anabolisants : croissance musculaire, amélioration de la capacité de l'entraînement, résistance à la douleur, compétitivité accrue, guérison des blessures accélérée. Effets secondaires - Stéroïdes anabolisants : cancers (notamment du foie), hépatites, diébètes, , infarctus, stérilité irréversible, masculinisation irréversible des femmes, ruptures musculaires et tendineuses, apnées du sommeil, agressivité, perturbation de la croissance chez les jeunes sujets.<> - Hormone de croissance : myopathie, polypes du colon, hypertrophies vicérales (coeur, glandes salivaires, foie, rate, rein)


Diurétiques Effets recherchés Amaigrissement rapide par perte d'eau, effet masquant de produits dopants. Effets secondaires Hypertension, oedèmes, déshydratation, crampes, lésions rénales, impuissance.


Hormones peptidiques Effets recherchés Amélioration de la masse musculaire, augmentation de la capacité de transport de l'oxygène, amélioration de l'endurance et du travail musculaire. Effets secondaires Hypertrophie et proéminence des os, affections cardio-vasculaires, hypertension, convulsions, accidents cérébraux, diabète.


Dopage sanguin Effets recherchés - PFC : augmentation de la capacité de transport de l'oxygène, amélioration de l'endurance et du travail musculaire. - Transfusions sanguines : stimulation de l'endurance, augmentation des possibilités d'efforts et amélioration de l'oxygénation des tissus. Effets secondaires - PFC : Formation d'une boule gazeuse qui pourrait entrainer une embolie, blocage des systèmes rénaux et hépatiques, coma ou au plus la mort. - Transfusions sanguines : oedème pulmonaire, hépatite virale, mononucléose infectieuse,défaillance cardiaque.

Corticostéroïdes Effets recherchés Stimulation de la volonté, euphorisant, amélioration de la résistance musculaire, atténuation de la douleur. Effets secondaires Infections virales, fragilisation des os (ostéoporose), diabète, accidents neuropsychiques, augmentation de la tension artérielle, arrêt de la croissance chez les jeunes sujets, ulcères, insomnies, dépressions.


Bêta-bloquants Effets recherchés Amélioration de la concentration, relaxation, suppression du trac. Effets secondaires Insuffisance cardiaque, insomnies, vertiges, crises d'asthme.
Magnésium Effets recherchés Améliore les efforts musculaires intenses par l'intermédiaire d'injection et assure un rééquilibrage après effort. Effets secondaires Chaleur intense, maladie générale par surdose


Fer Effets recherchés Rééquilibrage après effort et atténuation du syndrome des "grosses cuisses". Une cure d'EPO s'accompagne généralement de prise de fer. Effets secondaires Troubles cardiovasculaires

Acides aminés Effets recherchés Compensation de la destruction des muscles après épreuve, et en association avec les anabolisants, augmentation de la masse musculaire. Effets secondaires Prise de poids, tendinites, infections, dérèglement des équilibres naturels.

Acide folique Effets recherchés En association avec d'autres produits (fer, magnésium, et vitamines B12), amélioration de l'état des globules rouges. Effets secondaires Risque d'ouverture vers d'autres processus de rééquilibrage et d'administration de produits interdits, dérèglement des fonctions naturelles de l'organisme.

Créatine Effets recherchés Augmentation de la capacité musculaire Effets secondaires Troubles rénaux dus à l'excès de protéïnes.

Source : http://cyclisme.dopage.free.fr/

HISTORIQUE


Le dopage est une pratique très ancienne. Le premier cas moderne avéré remonte à 1865 : des nageurs à Amsterdam. À la même époque, le vin Mariani, en France, était conseillé aux sportifs. Il était « aromatisé » avec des feuilles de coca.


Le premier mort à cause du dopage le fut en 1885.On considère que le dopage s'est professionnalisé et généralisé dans certains sports à la fin des années 1950 et au début des années 1960 avec l'arrivée des sympathicomimétiques, de produits à activité hormonale comme l'hormone de croissance, ou des corticoïdes.


Sur l'épreuve d'athlétisme du 100 mètres, dans les années 60, les performances connaissent un bond avant de se stabiliser dans les années 70-80. Mais les performances redécollent à partir des années 1980, soit au moment où l'EPO et de nouvelles hormones, anabolisants et produits masquants indétectables sont mis sur le marché.Suite au décès de Knud Enemark Jensen aux JO de Rome en 1960, la fédération internationale de cyclisme effectua des contrôles officieux sur les cyclistes sélectionnés aux Jeux de Tokyo en 1964. Ces résultats ne furent jamais divulgués mais, à Mexico, lors des Jeux Olympiques d'été de 1968 le CIO officialise les contrôles anti-dopage et oblige les femmes à se soumettre à des tests de féminité.


Pour éviter les contrôles positifs aux JO de Montréal, les Soviétiques installent sur le Saint-Laurent, un bateau laboratoire, dont l'objectif était de vérifier les échantillons d'urine des sportifs soviétiques avant de les engager dans les compétitions. Il faudra attendre 1989, pour que le CIO mette en place les contrôles inopinés. Le faible pourcentage de sportifs contrôlés positifs montre les limites des contrôles et la possibilité d'utiliser des produits masquants. Les hormones de croissance ne sont pas détectées dans les tests de contrôle anti-dopage actuels(2007).


En 1998, un scandale (affaire Festina) éclabousse le Tour de France. Le soigneur de l'équipe cycliste Festina Willy Voet, à laquelle appartient Richard Virenque est interpellé à la frontière en possession de 500 doses de produits dopants et stupéfiants dont 235 ampoules d'EPO. Bruno Roussel, directeur sportif de l'équipe, avoue l'existence d'une « gestion concertée de l'approvisionnement des coureurs en produits dopants ». Le grand public découvre alors l'étendue de ces pratiques dopantes. Dans la publication des recherches (2000) menées sur les échantillons d'urine congelés des coureurs du Tour de France 1998, le laboratoire national de dépistage du dopage estime qu'« il est hautement vraisemblable que nous pourrions retrouver les traces d'une prise d'EPO sur un nombre élevé des 102 échantillons, peut-être même sur tous ». Suite à cette affaire, les contrôles sont renforcés et la France se dote d'une loi anti-dopage plus contraignante.


Plusieurs affaires de dopage suivront notamment en Italie avec le Giro 2001, le procès de la Juventus, le procès du docteur Michele Ferrari (conseiller médical et ami de Lance Armstrong) ou l'affaire des veuves du Calcio et aux États-Unis avec l'affaire Balco (voir Tim Montgomery).Il est maintenant quasiment prouvé (2005) que Lance Armstrong était sous EPO en 1999 (étude rétrospective d'urines).Aujourd'hui, associé aux contrôles inopinés, le suivi longitudinal des sportifs semble être l'arme la plus efficace pour lutter contre le dopage et ses pratiques masquantes, puisqu'il permet non plus de détecter les produits dopants, mais une modification anormale de la physiologie du sportif.


Dopage d'état Après la chute du mur de Berlin et l'ouverture des archives de la Stasi, on découvre que la RDA (République démocratique allemande) avait mis au point un vaste programme de dopage de ses sportifs. Les injections de testostérone et d'anabolisants étaient une pratique courante, voire systématique, y compris chez des enfants.Suite à l'affaire de blanchiment de contrôles positifs par la fédération américaine d'athlétisme révélée par le cas de Jerome Young en 2003, le comité olympique américain a reconnu en 2003 que, depuis les années 80, 24 athlètes ont gagné des médailles olympiques après un contrôle positif laissé sans suite.


Il faut y ajouter les neuf contrôles positifs mystérieusement disparus lors des Jeux Olympiques d'été de 1984 à Los Angeles.


Dans les années 1990, les résultats des Chinois en natation surprennent. Une trentaine de nageurs chinois furent contrôlés positifs. La découverte, le 8 janvier 1998, par les douanes australiennes de somatotropine (hormone de croissance indétectable) dans les bagages de la nageuse Yuan Yuan renforce les doutes sur un possible nouveau dopage d'État en Chine.

DOPAGE DEFINITION

On a longtemps utilisé le terme Anglosaxon "doping", avant que le Comité du langage scientifique n'impose un terme plus français en 1958.

La définition du dopage n'est pas aussi évidente qu'il y paraît. Quelques exemples permettent de s'en convaincre :

• la consommation de stimulants comme le café, le thé, la feuille de coca, etc. est une tradition générale chez les humains, justement en raison de l'amélioration des capacités.

• la consommation de vitamines, de nourritures riches, de boissons étudiées a un effet direct sur la performance.

• le simple entraînement sportif est bien un artifice visant à une meilleure performance. Les instances sportives, et plus tard les législateurs dans certains pays, ont donc dû établir des listes de produits et de techniques médicales interdites. D'une manière générale on peut distinguer plusieurs facteurs qui contribuent à classer une substance ou technique dans la catégorie du dopage :

• le premier est la notion de « triche » : le sportif dopé utilise des méthodes auxquelles d'autres n'ont pas accès. Le résultat de la compétition est donc faussé, ce qui va à l'encontre de l'image courante du sport, une compétition à armes égales où « le meilleur gagne ».

• le second est la notion d'intégrité physique : le sportif dopé utilise des produits dangereux, souvent d'ailleurs classés comme stupéfiants. Il s'agit alors de protéger le sportif, qui bien souvent est prêt à prendre des risques inconsidérés, ou peut être mal informé par son entourage sur ces risques. Les produits dopants ont souvent un effet dégénérescent sur des organes comme le coeur, ce dernier doit travailler plus et donc se fatigue plus vite Ces critères permettent la constitution d'une liste de substances interdites référencées par le code mondial antidopage qui fait maintenant autorité dans tous les pays.
Au sens strict, le dopage consiste donc à consommer un produit présent sur cette liste (ou bien une substance apparentée). Dans un sens plus large, on parlera de conduite dopante lorsque l'on consomme un produit dans le but d'améliorer ses performances même si ce produit ne fait pas partie de la liste des produits dopants (exemple: la créatine).