LA SOCIETE GENERALE PARTENAIRE DE P.L.S.C




La société générale à signé un accord de mécénat le 10 mars avec notre association pour 2008 et 2009.

LA JACQUES GOUIN PAR FRED DE PLSC




5H20 : Le réveil sonne, la nuit a été courte après la défaite du 15 tricolore devant l’Angleterre, mais la motivation est plus forte que le reste, un rapide coup d’œil sur la température externe (-2°C, tiens c’était pas prévu !!), un bon café, quelques céréales, et hop en voiture à 5h50.

7H30 : Arrivée sur place dans un bon brouillard bien épais, on ne voit pas à 50 mètres, il y a encore des places disponibles à proximité de la salle. Le départ étant dans 30 minutes, je me dépêche d’aller chercher mon dossard et retourne à la voiture me préparer.

7H50 : Je suis prêt, le cyclo garé à côté de moi entame la discute, « -tu la connaîs,-oh, le départ, ils sont toujours en retard, te speed pas !!!, -tu viens d’où ? Etc ..... », je suis super surpris de la convivialité affichée des premiers cyclos rencontrés.

8H10 : On nous appelle sur la ligne de départ, les pulsations augmentent sans effort, c’est beau le corps humain, les consignes de sécurité de la part de Mr BLETEL, et surtout ce brouillard persistant qui accentue la tension.
Un premier groupe devant, les plus de 40 ans et les féminines, et le reste de la troupe derrière (les moins de 40 ans et les juniors).

8H25 : Le premier groupe s’élance.

8H28 : Le deuxième groupe, dont je fait partie s’élance pour 13 Kms annoncés à allure contrôlée à 30 km/h, finalement au compteur c’est 17 Kms à 23 km/h, avec beaucoup de coups de frein dûs au brouillard et à l’humidité sur la route, quelques hésitations même de la part de la voiture du commissaire et d’un motard, mais après plus d’une demi heure d’échauffement les fauves sont lâchés, et là il faut s’accrocher car mon compteur s’emballe, je veux rester au contact des premiers, 30, 35, 40, 45 puis 50 km/h sur les premiers kilomètres, un faux plat ralentissant un peu la tête de notre peloton, avant trois belles bosses coup sur coup (km 22, 25 et 33) qui faisaient littéralement exploser le peloton, moi dès la première je suis senti asphyxié par le départ ultra rapide, je décide donc de monter à mon rythme, surtout qu’il reste un peu moins de 100 Kms, un groupe se forme d’une trentaine de coureurs. La quatrième et la cinquième bosse s’avalent rapidement, le pourcentage étant moins important que les trois premières (km 41 et 45). Le groupe reste complet, tout du moins j’en ai l’impression et roule à bonne allure face au vent (35-36km/h), l’ambiance est bonne, nous reprenons assez rapidement des « anciens » partis 3 minutes avant nous , ça « chambre », mais dans la bonne humeur et surtout dans le respect.
Le soleil commence à faire son apparition, la température remonte et le groupe roule de plus en plus vite à l’approche des côtes d’Orveau et de Boutigny (km 60 et 70), qui elles, viennent morceler un peu plus notre groupe, car en haut de la côte de Boutigny il ne reste plus qu’une dizaine de coureurs dans mon groupe, et là nous attaquons le retour, vent dans le dos, et les kilomètres défilent vite à plus de 40 km/h, j’ai du mal à suivre et par deux fois je « saute » mais un esprit de franche solidarité règne dans le groupe et deux mecs très forts (dossards 278 et 279 ) viennent me chercher et me relancer pour rattraper les quelques mètres que j’ai perdu. L’arrivée se profile et la majorité des coureurs du groupe connaissant la difficulté de la côte finale, l’allure redescend pour les cinq derniers kilomètres (37-38 km/h), nous nous encourageons tous au bas de la côte et là, il faut mettre toutes ses dernières forces car c’est pas long mais ça grimpe dur surtout après 112 Kms, j’ai super mal aux jambes mais le mental est là pour vaincre la dernière difficulté de la journée, l’arrivée est jugée en haut de cette côte de Noisement, ce qui permet aux organisateurs, vu à la vitesse où on arrive, d’avoir le temps de relever nos numéros de dossard.
Après, c’est retour à la case départ en décompression, la bonne humeur dans ce groupe est toujours là, on refait déjà la course, là où ça a été, et surtout là où c’est dur, on s’interroge sur notre place.

12H20 : Dès mon retour à la voiture, mes voisins de parking me questionnent sur ma course « -Alors, dur ? ».
Je vais dans la foulée remettre mon dossard, récupérer ma licence et m’avaler un sandwich et une boisson offerts par l’organisation.
Je reprends sans tarder ma voiture, 1h45 de route m’attend, mais content d’avoir passé une belle matinée de vélo avec des cyclos que je ne connaissais pas mais qui ont fait preuve d’une belle mentalité.

Résultat : 2H46 sur la partie course (95 Kms) soit 34,22 km/h, 209ème au scratch et 71ème dans ma catégorie.

3H50 au total pour 118,12 Kms soit 30,79 km/h, pour un dénivelé total 1 041 mètres (données compteur)

Ce qui prouve le niveau très élevé de cette cyclo sans retirer la convivialité de cette épreuve.